LETTRE OUVERTE DU SNICS GUADELOUPE AUX INFIRMIERES SCOLAIRES

Publié le par SNICS-FSU GUADELOUPE

 

Le SNICS : un syndicat, une éthique :

La transparence, l’équité, la probité, la solidarité, la disponibilité

 

Loin de vouloir alimenter une polémique stérile et nuisible, nous voulons clairement affirmer notre volonté de défendre les intérêts de tous les collègues infirmiers sans exclusive, sans compromis contraire à notre éthique et dans le respect le plus total de nos divers interlocuteurs.

 

Nous sommes profondément choquées par certains propos entendus lors de réunions de travail réunissant syndicats infirmiers et administration. Extraits : « nous recevons des statistiques qui sont fausses… » « Les collègues ne comprennent rien, il faut tout le temps répéter la même chose… »

Nous rappelons :                                                                                                          

D’une part, nos obligations déontologiques citées dans le chapitre des règles professionnelles du code de la santé publique (art R-4312-12) qui nous interdit de calomnier un autre professionnel de santé.

 

D’autre part, que la majeure partie de nos missions est consacrée à la réussite des élèves.

La première de celles-ci est de prendre soin des élèves, les écouter, les orienter, et aider à la remédiation de leur mal-être, leur assurer un épanouissement global, tout ceci dans le but de favoriser une reprise rapide de leur scolarité. Les responsabilités particulières, font de fait, partie intégrante de nos missions.

 

 Sur le plan administratif, l’évolution de la carrière de tout fonctionnaire passe par le changement de grade et de classe dans son cadre d’emploi ; ceci est aussi valable pour l’infirmière de l’Éducation Nationale. Le SNICS exprime donc son désaccord sur l’application du barème actuel qui intègre un certain nombre de points supplémentaires proposés de façon arbitraire, sans base légale et qui génère une disparité dans l’avancement normal et espéré par les infirmières de l’académie de la Guadeloupe.

 

Ces décisions, entérinées par le rectorat, ont pour conséquence l’instauration d’un climat malsain entre collègues, qui au fil du temps, risque d’entraîner des répercussions sur le bon fonctionnement du corps des infirmiers au sein de la mission de promotion de la santé en faveur des élèves.

Chers collègues, nous sommes tous concernés par les points de responsabilité car dans l’état actuel des choses, ces points ont une incidence considérable sur l’évolution de notre carrière.

 

Nous le SNICS, syndicat majoritaire auprès des infirmiers, nous exigeons la fin des « copinages », la fin des barèmes sur mesure pour récompenser les « fidèles alliés ».

 

Nous exigeons une promotion qui prenne en considération l’examen des réelles situations administratives de chacun. Nous proposons que les promotions tiennent compte de l’ancienneté dans l’échelon. Celle-ci traduit en effet, la réelle position administrative de l’agent et permet l’égalité de traitement pour tous.

 

Fidèles à nos aspirations d’assurer la transparence et l’égalité, nous tenons à vous informer de la situation et nous attendons vos réactions et propositions .    

Publié dans PROFESSION

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